7: 12 ------------------------------------Human Resources
Development--------------------------------- 9-3-1994
[Text] Now, to get to the real core of
the issue, concerning retraining programs, they must prepare people to take jobs
to be created in the manner I have described. Existing programs require major
redesign and need to be radically improved in terms of availability to people
who might use them. A key point here is that private
sector business and industry must assume a major part of the responsibility
for retraining and in particular must specify what skills they need, when,
and in what quantity. There must be a defined set of retraining objectives
for people seeking retraining. There must also be legally
binding contracts between job seekers and prospective employers with regard
to retraining. Private study and research by job seekers for skills upgrading
purposes, on-the-job training, and voluntary work by instructors in their
facilities should constitute major components. Retraining in such forms must be
available to anyone and everyone who does not have regular employment; i.e.,
Ul recipients and UI claim exhaustees, welfare recipients, and people who are
self-employed. Bear in mind here that many
people who are self-employed, perhaps in low-paying, low-value-added service
sector work, may be highly qualified professionals, such as engineers,
accountants, and so on, who are barred by artificial barriers for various
reasons from getting retraining in order to fit into the employment that is
available. It will be necessary for there
to be close coordination with other organizations, such as the Department of
Industry, International Trade Canada, the Export Development Corporation,
industry associations, and the Canadian Labour Congress, for the purpose of
creating jobs. Other problems, such as shortage
of venture capital for small advanced technology companies with export
potential, must be resolved without delay. Some changes in the culture of the
banking industry are needed. Human Resources-or at any rate, somebody-should
kick ass to wake up the banking industry and others to their responsibilities
to the economy and the Canadian people and not just to profits and
shareholders of individual corporations, be they banks or certain large
multinational consulting engineering companies, for example. There are certain other social,
business, political and juridical mores in Canada that require radical change
without delay. ·
0935 Up to now, economists and policymakers have talked about nothing more creative than cutting the deficit and downsizing, while failing to comprehend how the resulting loss of jobs will damage the nation's wealth. They have also talked about new skills development, but without considering where these new skills are to be gainfully deployed. For example, between 1965 and 1984 the Liberal government introduced an economic development program, part of which involved policies for |
[Translation] Je passe maintenant
au coeur même du problême, les programmes de recyclage qui doivent préparer
les gens à occuper les emplois ayant été créés de la manière que je viens de
décrire. Les programmes actuels ont besoin d'être remaniés et radicalement
améliorés en ce qu'ils doivent être plus accessibles aux gens qui en ont
besoin. Le secteur
privé est un facteur clé de cette équation, et l'industrie doit assumer une
part importante de la responsabilité du recyclage, et en particulier déterminer
quels sont ses besoins et dans quelles proportions. Il faut définir une série
d'objectifs de recyclage pour les gens qui souhaitent s'orienter dans cette
voie. Il faut
également établir des contrats à caractère obligatoire entre ceux qui cherchent
un emploi et leurs futurs employeurs en ce qui conceme le recyclage. Parmi
les éléments majeurs de cet exercice: des éudes et des travaux de recherche
privé effectué par les chercheurs d'emplois qui veulent se perfectionner,
formafion en cours d'emploi et travail bénévole des moniteurs dans leurs
locaux. Ces types de
recyclage doivent être àla disposition de quiconque ne possède pas un emploi
réulier, c'est à dire les bénéiciaires de I'assurance-chômage de même que
ceux qui ont épuisé leurs prestations, les bénéficiaires du bien être et les
gens qui travaillent à leur compte. Souvenez-vous
que beaucoup de gens qui travaillent à leur compte, souvent dans des
occupations mal payées, souvent dans le secteur des services à faible valeur
ajouté, peuvent êre des professionnels très qualifiès, des ingènieurs, des
comptables, etc., des gens que des barrières artificielles diverses empêchent
de trouver un emploi, faute de recyclage. Une
coordination dtroite avec d'autres organismes, comme le ministère de
l'Industrie, Commerce international Canada, la Société pour 1'expansion des
exportations, les Associations industrielles et le Congrès du travail du
Canada, sera nécessaire pour créer ces emplois. Il convient
également de résoudre sans délai certains autres problêes, comme la pénurie
de capital-risque pour les petites compagnies de technologie de pointe qui
ont un potentiel d'exportation. Il convient également d'apporter des
changements aux principes qui régissent l'industrie bancaire. Ressources
humaines, ou quelqu'un d'autre, devrait faire suffisamment de bruit pour
réeiller le secteur bancaire, entre autres, et lui faire assumer ses
responsabilité envers 1'économie et envers la population canadienne. C'est un
secteur qui ne doit pas penser exclusivement à ses bénéfices et aux
actionnaires des sociétés, et cela, qu'il s'agisse de banques ou de grosses
compagnies multinationales d'experts en génie. II y a
d'autres moeurs sociales, commerciales, politiques et juridiques au Canada
qui ont besoin de changer sans délai. Jusqu'à
présent, les économistes et les décisionnaires n'ont pas fait preuve de
beaucoup de créativité; ils se sont contents de parler de réduire le déficit
et d'effectuer des compressions; en même temps, ils n'ont pas compris qu'en
provoquant une telle perte d'emplois, ils allaient porter atteinte à la
richesse de la nation. Ils ont également parlé du développement de nouvelles
compétences, mais sans se demander où ces nouvelles compétences pouvaient
être utilement employés. Par exemple, |