9-3-1994-------------------------------- Perfectionnement des ressources
humaines --------------------------------------7:
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[Texte] training
and retraining of unemployed fishermen in the Atlantic provinces, without
considering whether the training provided would in fact lead to jobs there or
anywhere else in Canada. It is a
matter of record that the people retrained under this program went back to
doing fishing during the fishing season and then went on unemployment
insurance because there were no jobs available in the other skills in which
they had been trained under this program. The
second example again concerns Atlantic Canada. In 1968 the former Department
of Indian and Northern Affairs instituted on-the-job training for native
youth. In a 1977 study this was found to have resulted in no viable
employment for any of the trainees, either on the reserves or off, because
there were no jobs available utilizing the skills in which they had been
trained. The
human factor, Mr. Chairman and members of the committee, cannot be ignored.
The pretence that people can just be laid off without preparing them for work
that is available is false economy. Until now, private sector business and
industry have assumed almost no responsibility for retraining the unemployed.
This will have to change. Governments cannot possibly do this on their own in
a democracy, because so much depends on the efforts and initiatives of
private sector entrepreneurs, who must be full partners in the process with
both governments and labour, and who must be given better incentives to
create jobs, especially export-related jobs. I
believe another thing we must pay careful attention to is that if we attempt
to repair every strand of the existing social net, Canada will run a very
grave risk of getting into even more trouble than it is in now, especially if
this is not accompanied by measures such as the ones I have referred to. As
already indicated, and as I think will be self-evident, some of the things
that need to be done strictly speaking lie outside the terms of human
resources development as such, but someone, somehow, has to be there to
persuade other organizations to do their bit. It won't be easy. Let's be
quite clear about that. But it is an absolute and urgent necessity. Thank
you, Mr. Chairman, members of the committee. I will answer any questions you
may have as best I can. The
Chairman: Thank you, Mr. Chisholm and Mr. Ferland. We have a very
short time for questions, only about three or four minutes per party. I will
begin with Mrs. Lalonde. Mme Lalonde (Mercier):
Merci. Je n'ai pas de questions. Le président: Nous passons donc au
Parti libéral. M.
McCormick. Mr. McCormick
(Hastings-Frontenac-Lennox and Addington): I will address this question to the first
speaker, Mr. Ferland. Most of these people would be students. I wonder how
long someone such as your daughter might be involved with this type of
program. How do you see that? |
[Traduction] entre 1965 et 1984, le gouvemement libéral a remis en place un programme
de développement écononiique comprenant, entre autres, des politiques pour la
formation et le recyclage des pêcheurs au chômage des provinces Maritimes.
Mais il ne s'est jamais demandê si cette formation permettrait à ces gens-là
d'obtenir des emplois, que ce soit dans cette région-là où ailleurs au
Canada. On sait fort bien qu'aprés cet exercice de recyclage, les gens qui ont
bénéficié de ce programme ont continué à pêcher pendant la saison de Oche et
à toucher de I'assurance-chômage le reste de I'année parce qu'il n'existait
pas d'emplois pour utiliser les compétences qu'ils avaient acquises dans le
cadre de ce programme. Le second exemple porte encore une fois sur les Maritimes. En 1968,
I'ancien ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien avait mis en
place un programme de formation en milieu de travail pour les jeunes autochtones.
En 1977, on s'aperçut dans le cadre d'une étude que pour beaucoup de jeunes,
ce programme n'avait conduit à*aucun emploi viable, que ce soit dans les
réserves ou en dehors, tout simplement parce qu'il n'y avait pas d'emplois
disponibles qui puissent utiliser les compétences ainsi acquises. Monsieur le président, messieurs et mesdames les membres du comité, on ne
saurait ignorer le facteur humain. Le fait de prétendre qu'on peut mettre les
gens à pied sans les préparer à occuper d'autres postes qui sont disponibles,
c'est de la fausse économie. Jusqu'à maintenant, les entreprises du secteur
privé n'ont pratiquement pas assumé de responsabilité dans le domaine du
recyclage des ch6meurs. Cela va devoir changer. Dans une démocratie, les
gouvemements ne peuvent s'en charger seuls, car toute situation dépend dans
une large mesure des efforts et des initiatives des entrepreneurs du secteur
privé qui doit être un partenaire actif du gouvemement et de la main-d'oeuvre
et qui doit également être encouragé à créer des emplois, et en particulier
des emplois liés à 1'exportation. Autre chose à surveiller de pros: si nous tentons de réparer chaque
maille de notre filet social actuel, le Canada risque de s'enfoncer dans des
problêmes encore plus graves que ceux auxquels il se heurte actuellement,
surtout si cela n'est pas assorti de mesures comme celles dont je viens de
parler. Comme je I'ai dit, et cela me semble évident, certaines mesures qui
sont nécessaires échappent à strictement parler au secteur du perfectionnement
des ressources humaines, mais il faut que quelqu'un soit là pour persuader
ces autres organismes de faire leur part. Cela ne sera pas facile, ne nous
leurrons pas, mais c'est une nécessité absolue, et c'est urgent. Merci, monsieur le président, messieurs et mesdames les membres du
comité. Je vais maintenant répondre à vos questions du mieux que je pourrai. Le président: Merci,
monsieur Chisholm et monsieur Ferland. II nous reste très peu de temps pour
les questions, trois ou quatre minutes par parti seulement. Je vais commencer
par Mme Lalonde. Mrs. Lalonde
(Mercier): Thank
you. I don't have any questions. The Chairman: In that case, let's go over
to the Liberal Party. Mr. McCormick. M. McCormick (Hastings-Frontenac-Lennox et Addington): C'est une question
qui s'adresse au premier intervenant, à M. Ferland. La plupart des gens dont
vous parlez doivent être étudiants. A votre avis, combien de temps quelqu'un
comme votre fille pourrait-il participer à ce type de programme? |